Mes derniers billets sur l’architecture de l’information ne doivent pas faire perdre de vue que le professeur-documentaliste n’est pas uniquement celui qui permet d’accéder aux ressources en les mettant à disposition. Nos schémas (à voir sur pinterest), montrent bien les enjeux de formation et de didactisation : Éducation à la culture de l’information, éducation aux médias, éducation à la gestion de l’espace informationnel propre à chaque élève.
C’est ce que je fais lorsqu’avec mes élèves j’utilise des outils. Il s’agit bien avec eux de mettre en place des processus d’apprentissage. Lorsque en séance de SVT nous leur demandons de construire une sitographie sur scoop.it, puis à partir d’un document de collecte d’organiser leurs idées dans un plan cohérent et de développer ensuite les informations en s’attardant sur les sources utilisées.
La grille de Pierre Fastrez permet de délimiter quatre domaines de compétence au sein des pratiques médiatiques : la lecture, l’écriture, la navigation et l’organisation (à travers lesquelles 3 dimensions technique, informationnelle et sociale)
J’essaie ici de positionner ces séances :
Les outils que j’utilise avec les élèves (scoop.it dans cet exemple) sont prétextes à des situations d’apprentissage dans lesquelles j’essaie d’amener l’élève à prendre conscience des espaces informationnels dans lesquels ils évoluent :
- le leur : leurs signets, leurs « like » qui peuvent être mis en valeur sur des plateformes comme scoop.it, mis à disposition et partagés sur les réseaux sociaux qu’ils utilisent
- celui du collège (voir le schéma sur l’architecture de l’information)